1. Une machine hydraulique

Nous sommes par-dessus le « Terrain des Sources », dont les eaux abondantes furent captées à partir de 1661 pour alimenter les fontaines, certains couvents… de la ville de Bruxelles,

Pourquoi « au-dessus » ? Au moment de l’urbanisation (XIX° s.), des tonnes de remblais ont été déversés par dessus le terrain dont ils ont transformé le relief.

Nous sommes précisément au-dessus du site de la « Machine hydraulique ». Celle-ci n’était en fait qu’un grand réservoir, d’où les eaux coulaient, grâce à la déclivité naturelle des terrains, vers la Ville. Selon certains auteurs, le réservoir aurait été enterré, et existerait toujours, sous nos pieds.

A partir de 1851, Bruxelles se dota d’un système moderne de distribution d’eau potable. Qu’on alla chercher de plus en plus loin. Néanmoins, les maisons étaient le plus souvent équipées de citernes permettant de récupérer les eaux pluviales.

Aujourd’hui le changement climatique a pour effet de provoquer des périodes de sécheresse et d’autres de pluviosité plus intense… Créer des réservoirs d’eau, des citernes et y amener les eaux pluviales est, nous le verrons, une idées judicieuse et possible.

Eau

La Commune de Saint-Gilles entend se doter d’un plan climat qui inclut la question de l’eau, et des acteurs citoyens s’intéressent eux aussi à la question de l’eau, de la restauration de ses cycles en ville… Comment cela, direz-vous ? Suivons le parcours…